Entretien écrit #7 avec François Sèbe

Selon vous, quelle est la place du DPRT dans le monde universitaire et professionnel ?

Une très belle place, la première dans les classements des meilleurs masters depuis longtemps. C’est un diplôme reconnu dans le monde du travail ainsi que dans le monde universitaire.
Je l’ai vu récemment dans la période covid, le DPRT étant un des rares masters ayant réussi à assurer tous ses cours en visioconférence.

Il arrive fréquemment que l’on voit des offres d’emploi indiquant « DPRT souhaité », ce qui montre la notoriété du Master.

Pourquoi entretenir des liens avec le DPRT ?

L’UIMM est une « maison » qui a toujours favorisé les liens avec les universités. Le partenariat avec le DPRT est historique – l’UIMM accueille des apprentis depuis des années et des conventions cifre depuis maintenant 8 ans.

Entretenir des liens avec les universités est pour moi essentiel car les entreprises ont vocation à former les étudiants, notamment au travers de l’apprentissage, qui offre une approche pratique des enseignements délivrés à l’université.

En tant qu’intervenant, je suis resté attaché au DPRT pour des raisons personnelles. J’ai longuement hésité avec une carrière universitaire, qui malheureusement n’a pas fonctionné pour moi. Il m’était essentiel de continuer les travaux dirigés, ce que j’ai fait sous la direction de Jean-François Cesaro et les enseignements en Master, que cela soit au DPRT ou dans d’autres Masters. J’espère apporter une vision plus pratique du droit du travail sur les thèmes que j’ai la chance d’aborder au quotidien.

Quelle a été l’évolution de votre carrière ?

J’ai commencé en tant qu’apprenti au sein des éditions Lamy, et ai continué à travailler avec eux en tant que pigiste. J’ai ensuite intégré le cabinet Francis Lefebvre en janvier 2009 en convention cifre, au sein de l’équipe de Laurent Marquet de Vasselot pendant 3 ans et demi. J’ai soutenu ma thèse en décembre 2013 et ai intégré l’UIMM en mai 2014, dans un premier temps au sein du service Temps et Revenus du travail, matière aussi technique qu’intéressante. Je suis ensuite passé au service Relations individuelles de l’UIMM en septembre 2016 et en ai pris la responsabilité en novembre 2019.

En parallèle, j’ai été longtemps chargé de TD et donne toujours des cours dans différents masters (DPRT, Lille, Nanterre…).

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui vont aborder leur carrière ?

Comme je l’ai découvert en partie à l’université mais surtout à l’UIMM, on apprend à être juriste. Mon premier conseil serait donc, à chaque question ou problème de droit posé, d’ouvrir son Code du travail !

En second lieu, les étudiants ne doivent pas oublier qu’il n’existe pas que le droit dans la vie : il est important de faire et de s’intéresser à autre chose que du droit.