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Entretien écrit #12 avec Simon Riancho

Co-directeur du Master DPRT, Maître de conférences à l'Université Paris II Panthéon-Assas

Bio express

Simon  Riancho | Master professionnel Droit et pratique des relations de travail - Université Paris 2 Panthéon-Assas | DPRT

Expérience

  • Maître de conférences à l’université Paris Panthéon-Assas (depuis septembre 2020)
  • Juriste assistant au tribunal judiciaire de Versailles - pôle des affaires familiales (sept. 2019 – août 2020)
  • Attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’université Paris Panthéon-Assas (sept. 2017 – août 2019)
  • Doctorant contractuel à l’université Paris Panthéon-Assas (sept. 2014 – août 2017)

 

 

Formation 

  • Doctorat en droit, à l’université Paris Panthéon-Assas – Obtention du prix de thèse de l’université Paris Panthéon-Assas, du prix de thèse Voltaire-Liaisons sociales, et travail distingué par l’Association Française de Droit du Travail et de la Sécurité Sociale comme « Thèse remarquable » (2019)
  • Master 2 de recherche en droit social, mention B, à l’université Paris Panthéon-Assas (2014)
  • Réussite de l’examen d’entrée aux centres régionaux de formation professionnelle des avocats (2013)
  • Master 2 de recherche en droit privé général, mention B, à l’université Paris Panthéon-Assas (2012)
  • Master 1 carrières judiciaires, mention AB, à l’université de Caen-Normandie (2011)
  • Licence en droit privé, mention B, à l’université de Caen-Normandie (2010)

Quel a été votre parcours depuis la fin de vos études supérieures ?

Après un master 2 de droit privé général et un master 2 de droit social général à l’université Paris 2 Panthéon-Assas (désormais Paris-Panthéon-Assas), j’ai poursuivi en thèse (ma thèse a porté sur Les principes directeurs du droit du travail, sous la direction du Professeur Jean-François Cesaro). Cette thèse a été réalisée dans le cadre d’un contrat doctoral, puis d’un contrat d’ATER (attaché temporaire d’enseignement et de recherche). À la fin de mon contrat d’ATER, j’ai été juriste assistant au tribunal judiciaire de Versailles durant un an puis, après avoir été qualifié par le CNU aux fonctions de maître de conférences, j’ai été recruté à l’université Paris-Panthéon-Assas.

Pourquoi avez-vous choisi de faire une thèse ? Que vous a apporté cet exercice ?

La thèse était un passage obligé afin d’accéder à une carrière d’enseignant-chercheur. Pour autant, je ne l’ai pas vécu comme une contrainte, car j’avais un réel attrait pour cet exercice.

Certes, il ne faut pas nier les difficultés qui peuvent naître d’un tel travail, comme une certaine solitude, ou l’existence de doutes réguliers et divers pouvant saisir le doctorant. Mais c’est aussi un travail unique, qui favorise l’esprit d’analyse et l’esprit critique, qui pousse à la persévérance et, bien sûr, qui améliore les compétences rédactionnelles. Je considère que c’est une chance d’être rémunéré par l’université, qui nous fait confiance pour mener des recherches sur un sujet.

En tout état de cause, je crois que pour mener à bien sa thèse, une condition sine qua non est d’être « porté » par son sujet, et de travailler de manière extrêmement régulière.

Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’enseignement ?

C’est un métier dont on ne se lasse pas, qui permet d’en apprendre chaque jour davantage. En effet, le travail de recherche en amont des cours permet d’acquérir de nouvelles connaissances, et de se poser de nouvelles questions.
Puis, en cours, le contact avec les étudiants est très enrichissant ; et la volonté de transmettre ses connaissances pousse à s’améliorer pour atteindre son objectif, à savoir enseigner de façon limpide et permettre aux étudiants d’acquérir une capacité de réflexion juridique.

C’est un métier dont on ne se lasse pas, qui permet d’en apprendre chaque jour davantage.

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Quelles sont, selon vous, les qualités à avoir pour enseigner ?

Il faut savoir tenir des propos clairs, être à l’écoute des étudiants pour permettre des discussions, et essayer de donner un « supplément d’âme » à ses cours afin qu’ils ne se contentent pas d’être une « simple » présentation du droit positif (à ce titre chaque enseignant peut avoir sa/ses méthode(s)). Je crois que ce petit plus est un élément clé, bien que pas toujours facile à concrétiser, pour saisir – et conserver – l’attention des étudiants.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Il y a trois dimensions dans les fonctions d’un enseignant-chercheur : la recherche, l’enseignement, et les fonctions administratives (telles que la co-direction du master). Ces dimensions font appel à des compétences variées, qui se nourrissent, et elles sont toutes enrichissantes pour des raisons diverses ; de sorte qu’il est difficile de choisir…

Selon vous quel est votre rôle principal en tant que co-directeur du master DPRT ?
Je n’ai pas de « rôle principal ». Avec Jean-François Cesaro, nous partageons de nombreuses tâches liées à la direction du master. Celles-ci comprennent notamment le recrutement des nouvelles promotions, la mise en place et le suivi des apprentissages, l’organisation de la maquette et des examens, ainsi qu’une multitude de tâches annexes liées à la gestion « au jour le jour » de la formation.

Comment définiriez-vous la philosophie du master DPRT ?

La philosophie du master DPRT est de permettre à de très bons étudiants d’accéder à des enseignements de qualité, et de bénéficier d’une expérience pratique importante, grâce à l’apprentissage, tout en intégrant un réseau professionnel des plus riches. L’objectif est ainsi qu’ils puissent entrer ensuite sans difficulté dans la vie active.

Quels conseils pourriez-vous donner aux étudiants et aux futurs candidats du DPRT ?

Je leur conseillerais de cultiver plusieurs qualités :
- Travailler sérieusement, en conservant toujours l’envie d’apprendre et la volonté de progresser ;
- Avoir un esprit « ouvert », être curieux du monde qui nous entoure, et ne pas vivre seulement dans la « bulle » des études (en ce sens, un engagement associatif ou des expériences professionnelles peuvent être riches d’enseignements) ;
- Maîtriser au moins une langue étrangère.

Il faut également, mais c’est une évidence, savoir faire preuve de qualités relationnelles, au titre desquelles le respect des autres et des règles de politesse sont essentiels.

La philosophie du master DPRT est de permettre à de très bons étudiants d’accéder à des enseignements de qualité, et de bénéficier d’une expérience pratique importante, grâce à l’apprentissage, tout en intégrant un réseau professionnel des plus riches.

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